Premiers jours de marche
Quelques éléments dont on attache plus d’importance lorsque le bibouniou commence à marcher :
La kine respiratoire
Mon premier traumatisme (et du coup ma première BD sur mon fiston, car il faut bien vider ce trop plein d’émotion sur du papier)
3 min au micro-ondes
Je mets quelques dessins que j’ai déjà publiés sur d’autres sites (du réchauffé, comme le titre l’indique, hum) histoire de tout centraliser :
Donc en premier :
Le Cycle – ou un exemple de situation liée au début de la marche de pitiou-pitiou-ou-qu-il-est-imi-pitiou-guili-guili
Les expressions malheureuses
Un truc rigolo avec les enfants aussi c’est qu’ils prennent toutes les expressions dans leur sens premier.
Ma belle soeur, par exemple, voulant expliquer à Antoine (4 ans) que ben les monstres ça existe même pas, lui dit : « Mais non, les monstres c’est dans ta tête ! ». Et là j’ai vu le regard d’effroi de mon fils et je compris immédiatement ! « Heu, ce qu’elle veut dire ce que tu imagines tout ça, y’a rien dans ta tête hein. Enfin je veux dire, pas de monstre… ».
J’avais sauvé les nuits qui allaient suivre.
Etoile d’araignee
En parlant d’initiation au langage, voici une confusion que j’ai trouvee assez poetique :
Mauvaise punition
Me voici confronté à des problèmes à l’école avec Antoine (4 ans, moyenne section). Mes premiers problèmes d’école à régler ! Youhou…
Bon alors j’apprends que le petit monstre se fait punir régulièrement pour, en vrac : vol de bonnet, poussage de copain, sautage de la plus haute marche et, dernièrement, la goutte d’eau pour moi : il crache sur les copains. Alors là, papa est fâché. Alors on l’a puni et fait la morale. Et, entre autre, on lui a confisqué quelques uns de ses loisirs, dont… la télé. Et la je le vois s’amuser à s’entraîner à écrire, à lire… mince, le punir de ses loisirs va le faire évoluer intellectuellement. Aie, est ce que la punition va être associée au travail intellectuel ? J’ai un réel challenge d’éducation à surmonter !
Sinon je me suis dit ce matin qu’il fallait que je le laisse un peu vivre sa petite vie. Ben oui je l’ai surveillé un peu dans la cours de récré pour vérifier la véracité des dires de la maîtresse (« Hou la honte », oui je sais. Je n’en suis pas très fier). Et la je le vois avec ses potes : et que j’te pousse et que j’te vole ton bonnet. Et Antoine, à qui on a rabaché « Soit gentil sinon père noël tout ça… » disais « non non »… Flûte, je n’aurai pas du voir ça. Et je pensais « Mais fous leur ton point sur la figure !!! », « heu non, fuis plutôt »… » heu non plus, reste pas tout seul dans ton coin hein. Je sais pas moi, fais toi des copains qui jouent aux échecs. » « Et pour finir en Geek ? Non non, mauvaise idée. ». Finalement je suis parti au travail avec toutes ces sales idées en tête. Rha je n’aurai pas du voir ça.
Bilan
He, mon premier billet de jeune papa !
Bon je reprends un peu ce qui a été fait sur le blog « Futur papa ». L’idée etait bonne et surtout tres bien ecrite.
Une petite présentation avant tout : J’ai deux enfants et je vis avec la femme de ma vie (hou, la honte, il a deux enfants et il est même pas encore marié. Peuh). Mon garçon a 4 ans et ma fille 1 an. Et moi 34 ans.
Donc voici les impressions qui me viennent en vrac sur la paternité :
Etre père, comme tout le monde le sait, ça ne s’apprend pas à l’avance. Ca se decouvre tous les jours. Et c’est la plus belle chose qui me soit arrivée. Même si c’est souvent très fatigant, chaque àge a ses « Best Of » inoubliables. (« ouah, l’autre ! Qu’est ce qu’il raconte ?? C’est mal de dire que c’est fatigant. C’est la plus belle chose au monde, un-point-c’-est-tout ! ». Oui mais bon quand meme)
Le grand, en particulier, est toujours en phase de découverte de vocabulaire (pour la plus jeune, ça reste encore très limite). Et la, il faut souvent faire très attention aux définitions données à certains mots. Par exemple, cet été, il ne voulait pas se baigner car il avait très peur des « vagues ». Curieuse idée, on s’éclate bien dans les vagues ! Mais bon, je pouvais le concevoir. J’ai donc essayé d’en faire un jeu « youhou, donne leur des coups de pieds à ces sales vagues ». Et ça marchait plutôt pas mal. Mais à chaque fois ça recommencait « Bouhou, non, j’aime pas les vagues ». Bizarre… On s’était pourtant bien amusé la veille. Bref, tant pis. Puis quelques jours plus tard, en dessinant la mer avec lui, je compris qu’il confondait « algues » et « vagues ». YOUHOU, j’ai du ressentir le meme intensité de bonheur qu’Archimède dans sa baignoire. Et la je comprenais mieux. Bon par contre il n’aime toujours pas les algues. Ceci dit moi non plus.